
Notre activité de recherche
Notre établissement s’engage pour l’excellence scientifique au service de l’innovation, du progrès et de la transformation des pratiques et des organisations. Le diagnostic et le traitement précoces des maladies pluri-factorielles sont le cœur de notre stratégie de recherche. L’excellence des activités de recherche du CHU de Lille a été reconnue par le Haut Conseil de l’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (HCERES) lors de son évaluation en 2024.
Le CHU de Lille, en phase avec l’Université de Lille et en lien avec ses partenaires (Inserm, CNRS, Institut Pasteur de Lille, Centre Oscar Lambret, établissements publics de la région, etc.) fédère ses activités autour de :
- quatre axes thématiques centrés sur la prise en charge des patients;
- deux axes longitudinaux;
- quatre axes technologiques de recherche pour outiller la prise en charge.
Un acteur majeur à Lille, en France et à l’international
Au sein du campus hospitalo-universitaire lillois :
- 50% des publications scientifiques en biologie et santé sont co-signées par le CHU de Lille
- Près d’un article sur deux du CHU de Lille est publié dans les meilleures revues scientifiques (de rang A ou B)
EN FRANCE :
- 3ème CHU de France au nombre de publications scientifiques – 7115 articles publiés entre 2020-2023
- Le site lillois co-signe environ 6,5 % de la production Française
- 4ème CHU de France en termes d’essais cliniques, et plus de 8000 patients inclus dans des essais cliniques par an
A L’INTERNATIONAL :
- 13 projets européens collaboratifs
- + 100 pays partenaires de la recherche lilloise
- 169 partenariats industriels
- Les publications du CHU sont 2 fois plus citées au niveau mondial par rapport à la moyenne nationale
Une politique institutionnelle de soutien à la recherche et à l’innovation
Le CHU de Lille propose chaque année un appel à projets interne, le Budget Programme Innovation (BPI). Il a pour objectif de permettre l’accès précoce des patients aux innovations de rupture coûteuses tout en encadrant leur diffusion.
En 15 ans, le BPI c’est :
- 25,6 millions d’euros investis
- 130 projets soutenus au bénéfice de plus de 10 000 patients
- +90% des projets continuant au-delà du soutien BPI
Zoom sur le temps dédié Recherche pour les praticiens
Mise en place en 2023 et reconduite en 2024 et 2025, l’appel à temps dédié Recherche est une mesure inédite au sein d’un CHU visant à dégager du temps dédié à la recherche (entre 20 et 50% sur 6 mois ou un an) à des Praticiens Hospitaliers ou Hospitalo-Universitaires titulaires en finançant le recrutement d’un remplaçant pour les activités cliniques afin de, par exemple :
- Préparer et déposer un projet de recherche à un Appel à Projet d’envergure, national ou européen
- Mettre en œuvre, assurer le pilotage d’une étape importante nécessitant une implication médicale forte d’un projet déjà financé
- Structurer et organiser les activités de recherche, par exemple autour d’une thématique nouvelle
Les grands projets de Recherche et Innovation
Nous mutualisons nos forces et investissements pour renforcer la visibilité internationale de nos activités de recherche. Ci-dessous, quelques exemples de nos projets de grande envergure.
Cancer
Le CLIP² Lille, Centre labellisés de phase précoce, a pour mission de faciliter l’accès aux nouveaux médicaments pour les patients en s’appuyant sur un réseau structuré capable de proposer des essais cliniques de phase précoce à l’ensemble des patients dans la région.
Il regroupe les équipes du CHU de Lille (CHU) et du Centre Oscar Lambret (COL), sous l’égide du GCS Alliance Cancer. Ce centre lillois fait partie des 7 centres français labellisés par l’INCa à la fois chez l’adulte et chez l’enfant.
Lors de la période 2019-2023, les deux établissements ont porté une politique de site concertée, permettant l’accès aux essais de phase précoce des patients de tous âges de la région. Au total, en quatre ans, 1739 patients ont pu accéder à l’innovation thérapeutique via les essais de phase précoce conduits au sein du CLIP² Lille.
Notre nouveau projet 2024-2029 s’inscrit dans la continuité du précédent, ensemble, COL et CHU, autour d’un pilotage commun et d’objectifs stratégiques partagés, déclinés pour les différentes populations (enfants, AJA et adultes) :
- faciliter l’accès au screening moléculaire pour les patients de la région ;
- conduire des essais complexes et innovants ;
- promouvoir des essais de phase précoce et de recherche translationnelle ;
- Savoir caractériser les toxicités émergentes grâce à un réseau d’expert ;
- Intégrer la recherche en sciences humaines et sociales ;
- Prendre en compte le point de vue des patients.
ALCOVE : Dépister le cancer du poumon par l’analyse de l’air exhalé
Le cancer du poumon est l’un des plus meurtriers en Europe. Le diagnostic est souvent tardif, réduisant considérablement l’espérance de vie à 5 ans. ALCOVE propose une détection précoce de ce cancer en structurant un dépistage ciblé auprès des personnes à risque sur le territoire transfrontalier France – Belgique.
L’ambition est de proposer un outil non-invasif et rapide en :
- expérimentant l’utilisation d’un nez électronique par les professionnels comme un outil de dialogue médical
- évaluant la capacité de ce nez électronique à mettre en évidence le risque de présence d’un cancer du poumon,
- permettant d’initier une communication entre population à risque et le système de soin
L’objectif est de favoriser un diagnostic plus précoce, donc une meilleure prise en charge des patients, tout en optimisant les ressources disponibles.
ALCOVE se propose de répondre à 3 défis importants relatifs au dépistage du cancer du poumon :
- adresser la problématique de la faible participation au dépistage
- tester le dispositif de nez électronique miniaturisé dans des contextes hospitaliers réels,
- proposer un modèle transposable et reproductible au-delà du territoire transfrontalier.
Le projet réunit 17 partenaires, hôpitaux, des centres de recherche, des universités, et implique des associations de patients et institutions en France, en Wallonie et en Flandre. Il s’organise autour de 6 modules de travail traitant les volets technologiques, cliniques et organisationnels.
Durée: 4 ans (2024-2028)
Budget: 6,6 M€
Suivez l’actualité du projet : Sur LinkedIn
Ce projet est financé par le programme Interreg France – Wallonie – Vlaanderen
Oncolille, L’institut de cancérologie de Lille
L’objectif de l’institut est de développer une recherche interdisciplinaire alliant la biologie, la physique, la chimie, les mathématiques, la bio-informatique, l’économie, les technologies pour la santé, les sciences humaines et sociales en développant une recherche fondamentale et une recherche translationnelle/pré-clinique (développement de modèles d’études alternatifs et originaux) fortes pour aller vers le transfert à la clinique (essais cliniques, nouvelles molécules).
Le thème de recherche central pour l’ensemble des équipes ONCOLille est la résistance aux traitements et la dormance tumorale. Cette résistance, qui peut avoir des formes multiples, est très souvent la cause de l’échec des thérapies actuelles. C’est cette résistance, par la connaissance des mécanismes, que les chercheurs et les cliniciens chercheront à combattre et/ou à détourner afin de rendre de nouveau la tumeur sensible aux traitements, de proposer de nouveaux traitements par le développement de nouvelles molécules thérapeutiques et/ou par la proposition de nouvelles combinaisons de drogues et le développement de nouvelles technologies pour traiter les cancers.
Le but ultime de nos recherches est de proposer une médecine personnalisée, un meilleur suivi et une meilleure prise en charge tout cela au bénéfice du patient.
FREGAT : La base de données française des cancers œso-gastriques
L’approche personnalisée des cancers œsogastriques est en pleine émergence et nécessite un développement rapide et multi-spécialités.
La prise en charge des cancers œsogastriques étant complexe et la résistance aux traitements loco-régionaux et systémiques fréquente, de nouvelles études épidémiologiques et cliniques, s’appuyant sur des collections tumorales et biologiques, doivent être mises en place à grande échelle. Les principales questions scientifiques qui pourront être traitées sont :
- identifier de nouveaux facteurs prédictifs et pronostiques,
- comprendre les mécanismes sous-jacents et développer de nouveaux médicaments,
- valider des marqueurs prometteurs existants,
- évaluer l’impact des stratégies thérapeutiques actuelles de façon globale et dans des sous-groupes homogènes de patients,
- identifier les déterminants épidémiologiques, intrapersonnels et interpersonnels issus des sciences humaines et sociales qui impactent sur le délai d’accès aux soins, de mise en place des traitements ainsi que la qualité de vie, la survie et la récidive éventuelle des patients.
- mieux appréhender les stratégies thérapeutiques en les ajustant sur la qualité de vie des patients.
Neurosciences
RHU TIPITCH : transformer le pronostic de l’AVC hémorragique
En 2023, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont devenus la première cause de handicap physique chez les adultes dans le monde. Parmi eux, l’hémorragie intracérébrale (HIC) est le deuxième sous-type le plus fréquent, touchant chaque année 3,5 millions de personnes. Forme la plus mortelle d’AVC aigu, son taux de mortalité à court terme est d’environ 40%, soit 1,5 million de décès par an. A ce jour, les perspectives d’amélioration restent faibles, et près de la moitié des survivants deviennent lourdement dépendants.
Le projet RHU TIPITCH, piloté par la neurologue Pr Charlotte CORDONNIER, vise à réduire la mortalité précoce et la sévérité du handicap chez les personnes victimes d’AVC hémorragique.
Il propose d’adopter une approche globale :
- La structuration d’un parcours de soins pour l’hémorragie intracérébrale
- Le développement de traitements innovants aux étapes critiques de l’HIC
- La constitution d’un consortium unique d’experts, incluant chercheurs, cliniciens, industriels et associations de patients.
Le RHU TIPITCH se concentre sur les étapes clés de l’évolution de l’HIC, avec le développement de nouveaux traitements complémentaires pour :
- Lutter contre l’expansion de l’hémorragie.
- Faciliter l’évacuation de l’hématome.
- Réduire l’œdème qui se forme autour de l’hématome.
Le projet réunit un consortium de classe mondiale avec une expertise complémentaire en recherche fondamentale, translationnelle et clinique. Tous les acteurs sont des leaders internationaux et sont très actifs dans le domaine de l’HIC, de la neuroradiologie interventionnelle, de la neuro-imagerie et de l’hémostase.
Durée: 5 ans (2024-2029)
Budget: 9,6 M€
Ce projet est financé par le programme France 2030 mis en œuvre par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR-23-RHUS-0006)
ARIANES (Alliance pour la Recherche en Imagerie Avancée en Neurosciences et Santé Mentale)
Cette alliance prévoit la mise en réseaux effective des IRM 3 Tesla actuellement implantés en Hauts-de-France afin d’améliorer le dépistage, le diagnostic précoce et le suivi des patients atteints de maladies neurologiques et psychiatriques. ARIANES s’inscrit également comme un projet structurant et fédérateur pour la recherche fondamentale et clinique en neurosciences au sein de la région avec l’acquisition par le CHU de Lille d’une IRM 7 Tesla. Enfin, le projet ARIANES prévoit la réhabilitation du bâtiment des Neurosciences « BISERTE », afin de développer et de faire rayonner la recherche sur la thématique des neurosciences, avec l’objectif de réaliser une recherche d’excellence et d’attirer les meilleurs talents sur cette thématique.
Ce projet s’appuie sur l’acquisition d’un équipement innovant, l’IRM 7 Tesla, financé par le CPER ARIANES 2021-2027. Cet IRM dernière génération permettra d’identifier de nouveaux biomarqueurs des maladies neurologiques et psychiatriques. Grâce à l’intensité de son champ magnétique, cet imageur 7T délivrera des images extrêmement précises, afin d’identifier de nouveaux biomarqueurs des maladies neurologiques et psychiatriques, dont l’incidence et la prévalence vont augmenter d’ici les 20 prochaines années.
Le projet ARIANES constitue en outre un appui massif au domaine d’activité stratégique que sont les images numériques. La base d’images médicales qui sera produite grâce à ARIANES constituera un support de recherche unique au monde pour la mise au point d’algorithmes d’Intelligence Artificielle.
RHU Secret-Gift, le pari lillois sur une biothérapie innovante pour traiter la SLA
La Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA) est une maladie neurodégénérative grave, conduisant irrémédiablement au décès dans les 2 à 5 ans suivant le diagnostic.
Une équipe de recherche explore une thérapie prometteuse pour la maladie de Charcot, basée sur l’injection de dérivés plaquettaires dans le cerveau au moyen d’une pompe placée au niveau de l’abdomen.
Alors que le rôle des plaquettes sanguines dans la réparation et la cicatrisation était communément admis, le neurologue et pharmacologue David Devos du laboratoire Lille Neurosciences & Cognition (LilNCog, U1172 Inserm / Université de Lille / CHU de Lille) et son collègue le Pr Thierry Burnouf (Taipei Medical University Taiwan) spécialiste du sang et des plaquettes ont eu l’idée de les tester sur les neurones, avec des résultats immédiatement édifiants au stade préclinique, et notamment une prolongation de 130 % de l’espérance de vie. Afin que ces résultats académiques puissent mener à un traitement, les inventeurs ont breveté cette biothérapie à base de plaquettes et créé la start-up InVenis Biothérapies (CEO Dr Boris Molle, CSO Dr Matthieu Fisichella).
Durée: 5 ans (2024-2029)
Budget: 8,4 M€
Ce projet est financé par le programme France 2030 mis en œuvre par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR-23-RHUS-0008)
LiCEND (pour « Lille Center of Excellence for Neurodegenerative Disorders »)
Les maladies neurodégénératives (MND) constituent un défi majeur pour notre société, tant pour les personnes touchées et leur entourage, que pour notre système de santé et notre société.
Reconnu pour la qualité de ses équipes cliniques et de recherche, le LiCEND (pour « Lille Center of Excellence for Neurodegenerative Disorders ») a été identifié comme un des 7 centres français d’excellence dans le domaine des maladies neurodégénératives. Le LiCEND a pour missions, de promouvoir l’interaction entre cliniciens et chercheurs pour accélérer la recherche et améliorer les pratiques de soin, d’élargir le domaine des recherches vers d’autres disciplines (sciences sociales, physique, informatique…), de renforcer l’enseignement sur les MND et de diffuser l’information auprès du grand public.
Inflammation, infection, immunité

INFINITE Un laboratoire de recherche international sur l’inflammation, pour développer de nouvelles solutions thérapeutiques
Intégration, transversalité, pluridisciplinarité : L’Institute for Translational Research in Inflammation (INFINITE) est un laboratoire de recherche unique au monde implanté au cœur du CHU de Lille. Il développe une recherche scientifique et médicale de niveau international, qui vise à comprendre et traiter les pathologies inflammatoires. INFINITE rassemble près de 120 chercheurs organisés en équipes ouvertes et transversales autour des pathologies inflammatoires, avec l’objectif d’apporter de nouvelles réponses thérapeutiques concrètes aux patients.
Le projet Resist-Omics vise à structurer la recherche sur les maladies inflammatoires et infectieuses, en particulier autour de la résistance aux traitements et des complications associées. L’ambition est de proposer des solutions innovantes et personnalisées aux patients et de faire de la métropole un leader international en créant un Centre pluridisciplinaire Inflammation-Infection.
Maladies métaboliques et cardiaques
EGID, l’institut international de recherche axé sur les diabètes
EGID est le premier institut de recherche sur les diabètes de visibilité internationale installé en France et le seul centre au monde présentant un champ d’action aussi vaste dans son domaine: recherche fondamentale, formation universitaire, formation continue, prévention, prédiction, applications cliniques, valorisation industrielle et promotion d’actions de santé publique.
Il est destiné à jouer les premiers rôles au plan mondial dans le domaine du diabète, de l’obésité et des facteurs de risques associés. La mission fondamentale de l’institut sera de réussir des percées majeures tant dans la meilleure compréhension de ces maladies que dans leurs diagnostics et leurs traitements thérapeutiques.
Notre Centre National de médecine de précision des diabètes – PreciDIAB
Près de 4 millions de personnes sont soignées pour un diabète en France, avec plus ou moins de succès. Pour améliorer l’efficacité de la prise en charge, et limiter les complications et la possible mortalité associée à cette maladie chronique, le développement d’une médecine plus personnalisée est nécessaire. C’est l’objectif de PreciDIAB, porté par le Professeur Philippe Froguel (EGID). La structure réunit près de 130 chercheurs et cliniciens du CHU de Lille, de l’Université de Lille, de l’Institut Pasteur de Lille, d’Eurasanté et d’Inria, ainsi qu’une quarantaine d’entreprises. Elle associe pleinement les patients à la démarche grâce à la participation de la Fédération Française des Diabétiques et de la Société Francophone du Diabète. En savoir plus sur Precidiab
KIDSHEARTS: Opérer les enfants malades du cœur en Hauts-de-France
Objectif : Répondre à un besoin de santé publique en développant l’activité de chirurgie cardiaque pédiatrique du CHU de Lille
Plus d’informations sur : https://kidshearts.chu-lille.fr/
Prévention, longévité
Alliant recherche et prévention, le CPSL (Institut Pasteur de Lille & CHU de Lille) adopte une démarche innovante, unique en France, de prévention et d’éducation à la santé, de conseil et d’accompagnement pour un vieillissement actif et réussi.
En phase avec l’Université de Lille et en lien avec nos partenaires, nos grands projets d’envergure se déclinent sur des thématiques centrés sur la prise en charge des patients.
Le projet Fédératif Hospitalo-Universitaire (FHU) « 1000 jours, prendre soin avant de soigner », porté par le CHU de Lille en partenariat avec le CHU d’Amiens, l’Université de Lille, l’Université de Picardie et l’INSERM, est un programme de recherche translationnelle, d’enseignement et de soins visant à préserver l’environnement périnatal pour mieux accompagner et soutenir les familles pendant les 1 000 premiers jours, aussi bien à l’hôpital qu’en ville. Il s’appuie sur 13 équipes de recherche, 6 plateformes et les personnels de l’hôpital Jeanne de Flandre CHU de Lille et du pôle Femme, Couple, Enfant CHU Amiens.
Ce FHU s’inscrit clairement dans le plan santé national et s’implique dans la promotion de la santé et la prévention primaire. Il vise à lutter contre les inégalités sociales de santé dans les Hauts-de-France à travers un programme de recherches, d’enseignement et d’actions sur le terrain, qui se veut :
- Universel : destiné à toutes les familles pendant les 1000 premiers jours,
- Proportionné : adapté aux besoins et aux attentes de chaque famille,
- Coproduit par les professionnels et les parents en s’appuyant à la fois sur l’expertise et l’expérience,
- Respectueux et éthiquement justifiable.
Directeur : Pr Laurent STORME, Responsable de l’Unité de Réanimation Néonatale du CHU de Lille
Technologies de santé et du médicament
INclude : Notre Entrepôt de Données de Santé (EDS)
Notre Entrepôt de Données de Santé (EDS) est un enjeu stratégique du site hospitalo-universitaire.
Avec ses 3 millions de patients, notre ambition, avec l’Université de Lille et l’INRIA Lille et grâce à un soutien de la Métropole Européenne de Lille, est de constituer l’un des principaux centres en France de l’exploitation des données massives en santé. A terme, notre EDS constituera une source de données mise à disposition de l’éco-système régional et des experts dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Inside 3D -Développer les capacités hospitalières en impression 3D
Aujourd’hui, l’impression 3D est une pratique développée dans le domaine de la médecine personnalisée, cependant elle reste très règlementée et souvent externalisée par les hôpitaux. Les délais importants et les coûts élevés qui en découlent, impactent l’activité des professionnels et in fine la prise en charge des patients.
Le projet INSIDE 3D a pour ambition de répondre à un besoin clinique majeur dans le cadre de la médecine personnalisée : améliorer la qualité des soins aux patients et renforcer la formation des étudiants en médecine en évaluant la faisabilité de l’internalisation de l’impression 3D au sein des hôpitaux.
Il s’attachera à déterminer la place de la production intra-hospitalière par impression 3D pour :
- des modèles pédagogiques
- certains dispositifs médicaux sur-mesure
- médicaments personnalisés
Ce projet de recherche travaille à développer :
- Des démonstrateurs concrets : outils et processus testés dans des hôpitaux pilotes.
- Des cas d’étude pratiques : pour aider les gestionnaires à prendre des décisions éclairées sur l’adoption de l’impression 3D.
- Des recommandations stratégiques : intégrant le cadre réglementaire européen et les meilleures pratiques.
- Une amélioration globale : bénéfices mesurables pour les patients, les professionnels et l’organisation hospitalière
Le projet réunit 11 partenaires, hôpitaux, des centres de recherche, des universités, en Hauts-de-France, en Wallonie et en Flandre. Il s’organise autour de 7 modules de travail traitant les volets technologique, médical, réglementaire, socio-économique et organisationnel.
Durée: 4 ans (2024-2028)
Budget: 6,3 M€
Suivez l’actualité du projet : Sur LinkedIn
Ce projet est financé par le programme Interreg France – Wallonie – Vlaanderen
L’écosystème régional et international d’innovation et de recherche en santé
Le CHU de Lille noue depuis plus de trente ans de nombreux partenariats avec le monde universitaire, industriel et l’entrepreunariat. Il contribue ainsi aux mutations de l’activité de soins, économique et sociétale de la région.
Implantés au cœur du plus grand campus hospitalo-universitaire d’Europe, nos professionnels travaillent notamment en lien avec :
- Le Comité de Recherche Santé Sport (CORS2)en liaison avec les universités et les établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST)
- 23 000 étudiants à l’UFR Science de Santé et du Sport
- 60 laboratoires de recherche accueillant 1 800 chercheurs,
- Des structures de recherche locales :
- La Fondation DigestScience
- La médecine de ville et professionnels hors CHU (GHT, CH, etc.)
- Les associations de patients
Notre collaboration avec l’Université de Lille
Le CHU de Lille et l’Université de Lille partagent une politique de site autour d’enjeux communs tels que le numérique, la génomique, etc.
Le CHU de Lille membre fondateur du Pôle Universitaire d’Innovation lillois (PUI)
Afin de favoriser et accélérer l’utilisation des résultats de la recherche, le gouvernement déploie dans le cadre de son plan France 2030 une politique ambitieuse en faveur de l’innovation et de la création de start-ups. Ces mesures visent notamment à déployer sur le territoire des pôles universitaires d’innovation (PUI), afin de réunir les forces locales pour accélérer la dynamique d’innovation des écosystèmes territoriaux
Le PUI lillois vise à intensifier les collaborations entre laboratoires de recherche et entreprises, le développement de technologies de rupture, et la création de start-ups deeptech, en s’appuyant notamment sur 5 domaines d’innovation prioritaires :
- solutions énergétiques
- matériaux, chimie et systèmes de production
- économie créative
- numérique et robotique
- technologie et innovation en santé, bien-être
Partenaire du monde industriel et de l’entrepreunariat
Le CHU de Lille noue depuis plus de 30 ans de nombreux partenariats avec le monde industriel et de l’entreprenariat. Il participe activement à la maturation des innovations et au transfert de technologies.
En 2024 :
• 169 partenariats industriels
• 18 start-ups sous licence avec le CHU
• Des liens étroits avec EURASANTE
A proximité du Parc Eurasanté un site dédié aux activités de pointe de la filière santé
- Le Parc Eurasanté : site d’excellence de 300 hectares, dédié aux activités de pointe de la filière santé nutrition. Adossé au CHU de Lille, le Parc Eurasanté accueille 170 entreprises et organisations employant 3100 salariés (chiffres 2018). Ces entreprises se distinguent par leurs expertises dans les domaines : de l’ingénierie hospitalière, des dispositifs médicaux, pharma-biotechnologies, de la nutrition et des aliments fonctionnels, de la formation continue et de l’enseignement supérieur, des TIC au service de la santé.
- Le Bio Incubateur Eurasanté : classé dans le top 15 des meilleurs incubateurs d’Europe pour l’émergence de start-ups en pharma biotech (classement Labiotech.eu 2017), le Bio Incubateur Eurasanté accompagne depuis 2000 les projets de création d’entreprises innovantes en santé. Plus de 70% des projets accompagnés sont issus ou en lien avec la recherche publique, pour l’essentiel émanant d’innovations ou de premières médicales réalisées par les praticiens et les chercheurs du CHU de Lille.
- L’agence Eurasanté, accélérateur des innovations santé et nutrition des Hauts-de-France, créée en 1994 sous l’impulsion du CHU de Lille avec une ambition première : valoriser la recherche issue des laboratoires du CHU de Lille. Plus de 20 ans après sa création, l’agence Eurasanté poursuit sa mission de conseil auprès des unités de recherche et des chercheurs du CHU de Lille, pour les accompagner dans leur stratégie de transfert de technologie. Les chercheurs sont accompagnés pour valoriser leurs résultats de recherche et en évaluer le potentiel marché jusqu’à confirmer l’intérêt d’une création d’entreprise et une entrée dans le dispositif d’incubation Eurasanté. Ils sont également conseillés en vue d’établir des collaborations public/privé et des projets collaboratifs nationaux et européens.
Des liens forts avec les établissements de santé :
1 volet recherche dans le programme du Groupement Hospitalier de Territoire Lille Métropole Flandre Intérieure
1 Groupement précurseur inédit en France, le Groupement Régional de Recherche Clinique fédérant 12 établissements de soins du Nord – Pas-de-Calais
1 Groupement Interrégional pour la Recherche Clinique et l’Innovation Nord-Ouest (GIRCI)
Le G4, un réseau réunissant les CHU d’Amiens, de Caen, de Lille et de Rouen
Le CR3PA (Centre Ressources interrégional en Psychogériatrie et Psychiatrie de la Personne Agée), initiative originale portée par le GCS G4
Le CHU de Lille développe une recherche ouverte sur l’Europe et sur les grands enjeux de santé partagés au-delà des frontières. Il coordonne et anime des projets collaboratifs réunissant des partenaires cliniques, académiques et industriels dans le cadre de programmes européens tels qu’Interreg France–Wallonie–Vlaanderen. Grâce à sa capacité à obtenir des financements européens, le CHU de Lille mène des recherches transfrontalières ambitieuses, conçues pour répondre concrètement aux besoins de santé des populations sur des territoires interconnectés.
Un partenariat historique – d’un accord interuniversitaire stratégique entre les deux universités renouvelées en janvier 2024.
Nous avons le plaisir de vous faire découvrir la revue consacrée à la Recherche et à l’Innovation au CHU de Lille : Visions.
L’objectif de cette revue est de mettre en lumière les nombreux projets portés par nos professionnels et de valoriser le travail exceptionnel de nos équipes de recherche.